Les personnes qui ne sont plus capables de se déplacer ou de bouger une ou plusieurs parties de leur corps ont besoin de fauteuil roulant. Or, le confort et le maintien ne sont pas forcément au rendez-vous. Pour cela, découvrez les équipements nécessaires à ajouter à un fauteuil roulant dans cet article.
Un coussin d’assise
Un coussin d’assise est un équipement de confort d’un fauteuil roulant. Il permet de répartir les points d’appui sur la partie postérieure du patient. Cela contribue également au rehaussement de sa posture. Le coussin le plus adapté à un fauteuil roulant est celui qui permet de lutter contre les escarres. Ceux-ci affectent principalement les saillies osseuses et se présentent sous forme de lésion de la peau. La position assise pendant une certaine durée favorise leur apparition. Le choix d’un coussin anti-escarre se fait généralement en fonction de leur taux de risque d’apparition. Pour cela, il existe une multitude de choix comme le coussin en gaufrier, en bouée, en mousse, en gel, à l’eau, à l’air, etc.
Une manchette de confort ou une tablette
L’ajout d’une manchette de confort est recommandé pour un patient atteint d’hémiplégie. Il s’agit d’une paralysie de la partie latérale du corps. Ainsi, le bras correspondant est entouré avec cet équipement gonflable qui se fixe sur l’accoudoir du fauteuil. Outre le confort et l’équilibre, un apaisement des douleurs et des tensions musculaires est également observé. De plus, le bras ne risque pas de glisser lors des déplacements grâce aux sangles de maintien. Ou alors une motorisation électrique pour fauteuil roulant qui peut également être ajoutée pour réduire l’effort.
Par ailleurs, l’accoudoir d’un fauteuil roulant peut accueillir une tablette escamotable pour pouvoir travailler avec un ordinateur ou pour pouvoir manger. Une telle tablette est disponible en bois, en plastique et en plexiglas.
Un relève-pied
Le relève-pied peut remplacer le repose-pied d’origine d’un fauteuil roulant. Il est plus fonctionnel, car il est équipé de sangles et peut s’incliner pour bloquer les jambes du patient lors du déplacement. De plus, il contribue favorablement au soulagement des crampes grâce à la présence d’un appui-mollet réglable. Par ailleurs, d’autres modèles peuvent s’incliner à 90° pour maintenir la jambe droite. Ils sont idéals pour les personnes qui portent du plâtre.
Un tapis antidérapant
Faisant partie des équipements de maintien, le tapis antidérapant empêche le corps de se glisser vers l’avant. Cela est dû au système de bandes directionnelles qui permet d’avoir une bonne posture. Ce tapis évite également l’affaissement du dos suite aux mouvements effectués par le fauteuil et par le patient lui-même. En effet, une pression au niveau des lombaires peut être sentie lorsqu’il n’arrive pas à se mettre dans le creux de l’assise.
Une ceinture de maintien
La ceinture de maintien est l’alternative parfaite d’un tapis antidérapant. Elle est généralement équipée de sangles et de boucles de fermeture. Ces deux éléments permettent à ce dispositif d’être fixé directement sur le fauteuil. Plusieurs modèles de ceinture de maintien sont disponibles sur le marché.
• La ceinture abdominale est la plus utilisée, car elle est facile à fixer. Ainsi, le patient n’a pas besoin d’être mis en dehors du fauteuil pendant son installation.
• La ceinture pelvienne est munie d’une deuxième sangle à placer entre les jambes. De ce fait, le bassin peut se positionner correctement dans le creux de l’assise. En outre, les deux sangles peuvent être enroulées simultanément autour des cuisses pour éviter toute constriction du plancher.
• Le bustier et le harnais sont destinés aux personnes paralysées du tronc. Ils peuvent aussi être utilisés par les personnes âgées ayant le dos fragile. Ainsi, leur partie postérieure est maintenue de façon autonome et la posture est améliorée.
• Le gilet permet de protéger le patient des sangles, tout en maintenant le buste. Cet équipement l’empêche se glisser, notamment s’il s’agit du modèle intégral.
